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Papillomavirus, symptômes, comment l'attrape-t-on, comment le soigne-t-on ?

08/03/2022

Le 4 mars 2022, comme chaque année depuis 5 ans, la communauté internationale célébrait la journée mondiale du papillomavirus. L’occasion d’informer et de sensibiliser sur le papillomavirus humain ou HPV, pour Human Papilloma Virus, un virus qui selon les chiffres publiés par le CHU de Bordeaux est responsable de 6000 cancers et 60000 lésions pré-cancéreuses par an en France, et de 5% des cancers dans le monde, dont 2/3 chez les femmes (en particulier le cancer du col de l’utérus) et 1/3 chez les hommes.

D’où l’urgence de s’informer sur cette maladie, sa prévention et sa transmission, d’autant plus qu’elle est en général silencieuse, c’est à dire que les personnes infectées par le HPV ne présentent pour la plupart aucun symptôme.

Qu’est-ce que le virus hpv et comment l’attrape-t-on ?

Voici comment l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) décrit le papillomavirus :

« Le papillomavirus humain (PVH) est l’infection virale la plus courante de l’appareil reproducteur. La plupart des hommes et des femmes ayant une activité sexuelle seront infectés à un moment de leur vie et certains risquent de l’être à plusieurs reprises. La période de contamination critique pour les femmes comme pour les hommes se situe au tout début de l’activité sexuelle. Le PVH se transmet au cours des rapports sexuels, même s’il n’y a pas pénétration. Le contact génital peau contre peau est un mode reconnu de transmission ». On peut rajouter la transmission indirecte, qui est plus rare mais possible (par exemple en partageant des sex toys).

Toujours selon l’OMS, « les types de PVH sont nombreux et beaucoup ne posent pas de problème. Les infections à PVH disparaissent généralement sans aucune intervention en l’espace de quelques mois et environ 90 % dans les deux ans qui suivent la date à laquelle elles ont été contractées. Une petite proportion d’infections générées par certains types de PVH peuvent persister et évoluer vers un cancer. Le cancer du col de l’utérus est de loin la maladie la plus courante liée au PVH. La quasi-totalité des cas de cancers du col de l’utérus sont attribuables à l’infection à PVH.

L’infection par certains types de PVH provoque aussi une certaine proportion des cancers chez la femme (col de l’utérus principalement mais aussi vulve, vagin, anus et sphère ORL) et chez l’homme (pénis, anus, sphère ORL) qui sont potentiellement évitables en utilisant des stratégies de prévention primaire ».

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Combien de temps met le papillomavirus à se déclarer ?

La plupart du temps, l’infection par les papillomavirus ne donne aucun signe de maladie : elle est silencieuse. De la même façon, les lésions pré-cancéreuses qu’elle génère dans 10% des cas sont en général asymptomatiques.

Les éventuels symptômes apparaissent tardivement, le plus souvent quand le cancer est déjà là et a atteint un stade avancé, comme c’est le cas pour le cancer du col de l’utérus.

Au final, sans suivi, l’évolution d’une lésion induite par HPV vers le cancer va prendre 10, 20, voire 25 ans.

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Quels sont les facteurs de risque pour le développement du cancer du col de l’utérus ?

Parmi les nombreux types de HPV, 14 sont susceptibles de provoquer des cancers, en particulier les HPV 16 et 18 qui sont responsables d’environ 70% des cancers du col de l’utérus (le 12e cancer le plus fréquent chez la femme).

Parmi les autres facteurs pouvant augmenter significativement le risque de développer un cancer du col de l’utérus, on trouve :

  • Les rapports sexuels à un âge précoce ;
  • La multiplicité des partenaires sexuels ;
  • Le tabagisme ;
  • L’immunosuppression ;
  • Les infections à Chlamydia ;
  • La multiplicité des grossesses menées à terme.

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L’importance du dépistage et de la prévention du papillomavirus

Maladie silencieuse et susceptible d’évoluer vers un cancer, l’infection au papillomavirus doit impérativement faire l’objet de démarches de prévention.

  • Le frottis du col de l’utérus : en France, le dépistage régulier du cancer du col de l’utérus est recommandé pour toutes les femmes de 25 à 65 ans par frottis du col de l’utérus afin de détecter la présence du virus (test HPV) ou bien la présence de cellules anormales (examen cytologique).
  • La vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) est recommandée depuis 2007, en France, essentiellement chez les jeunes filles. Depuis le 1er janvier 2021, les recommandations s’appliquent également à tous les garçons. Pratiquée avant le début de la vie sexuelle, l’efficacité de la vaccination pour empêcher l’infection par les HPV inclus dans le vaccin est proche de 100%. Les vaccins sont une méthode de prévention primaire contre le cancer du col de l’utérus mais ne suffisent cependant pas pour prévenir 100% des cancers du col de l’utérus donc la vaccination ne remplace par le dépistage par frottis cervico-utérin.

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Comment soigner le papillomavirus chez la femme ?

Un examen gynécologique complet peut déceler la présence de verrues, selon les types de papillomavirus, ce sera soit des verrues cutanées, soit des verrues génitales surélevées ou plates (lésions de la peau ou des muqueuses des organes génitaux). On appelle les verrues génitales des condylomes.

Le condylome peut se manifester plusieurs années après la contamination, c’est une infection indolore, mais qui peut parfois engendrer des démangeaisons ou des saignements lors des rapports sexuels.

Selon le Manuel MSD pour les professionnels de la santé, si elles sont diagnostiquées à temps, les verrues génitales peuvent être enlevées par :

  • Extraction (p. ex., par cryothérapie, électrocautérisation, laser ou par exérèse chirurgicale) ;
  • Traitement topique (p. ex., avec des antimitotiques, caustiques ou inducteurs d’interféron).

Dans tous les cas, les rechutes sont fréquentes et il faut impérativement assurer un suivi dans la durée.

Parce que nous prenons au sérieux la santé des femmes

Chez Réjeanne, nous sommes très soucieux/ses de votre santé et de votre bien-être, le papillomavirus est un sujet sérieux et si l’on considère qu’un dépistage régulier de toute la population-cible permettrait de réduire de 90 % l’incidence du cancer du col de l’utérus, nous pensons que cela vaut vraiment le coup d’en parler !

Le démarrage de notre aventure, c’est un peu (beaucoup) la volonté de trouver un mode de protection périodique qui ne présente aucun risque sanitaire (présence éventuelle de substances chimiques dans la composition des tampons, coupes menstruelles ou encore serviettes hygiéniques, risque de choc toxique,…).

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