Octobre rose, ensemble contre le cancer du sein
Si vous étiez à Paris le jeudi 1er octobre, vous avez peut-être remarqué qu’aux alentours de 20h30, la Tour Eiffel s’est illuminée de rose. Une manifestation désormais traditionnelle pour donner le coup d’envoi officiel de l’édition Octobre Rose 2020, dédiée à la lutte contre les cancers du sein.
A cette occasion Anne Hidalgo, la Maire de Paris, et Jean-Christophe Jourde, le Président d’Estée Lauder Companies France, ont prononcé un discours avant que la violoniste Anne Gravoin n’offre aux participant.e.s un beau moment de musique. Mêmes illuminations roses du Palais Présidentiel d’Argentine, du Water Cube en Chine, de la Cathédrale San Miniato de Florence en Italie, de la Cathédrale de Brasilia au Brésil, de la Pink Tokyo Tower au Japon, ou de l’Aéroport J.F Kennedy à New-York aux Etats-Unis…
Les chiffres sont là pour justifier une telle mobilisation : rappelons qu’en France, le cancer du sein reste le cancer le plus répandu et le plus mortel chez la femme, 650 000 d’entre elles sont atteintes ou ont été touchées par cette maladie, 54 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année et 12.000 femmes en décèdent. Pour contrer ce fléau, deux leviers de progression : les progrès de la recherche médicale et le dépistage précoce.
Ce sont les deux axes d’action de la campagne mondiale Octobre Rose. La team Réjeanne, en majorité féminine, est bien sûr complètement solidaire de cette démarche et associe sa voix à toutes celles et ceux qui sont engagé.e.s dans le combat contre la maladie.
Quelques dates-clés
L’histoire d’Octobre Rose démarre aux Etats-Unis dans les années 80, lorsque l’American Cancer Society et l’entreprise Imperial Chemical Industries lancent ensemble une campagne pour sensibiliser au dépistage du cancer du sein et promouvoir la mammographie.
Quelques années plus tard, en 1992, Alexandra Penney, rédactrice en chef du journal Self consacré la santé des femmes, propose à Evelyn Lauder, vice-présidente de la société de cosmétique Estée Lauder et survivante d’un cancer du sein, de piloter la rédaction d’un numéro spécial consacré au cancer du sein. La machine est lancée : un an plus tard, Evelyn Lauder crée aux USA la Breast Cancer Research Foundation qui vise à soutenir l’innovation en matière de recherche clinique et génétique.
Et, en 1994, Estée Lauder France et le magazine Marie-Claire unissent leurs forces pour créer ensemble l’association « Le Cancer du Sein, Parlons-en ! », devenu en 2020 « Ruban rose », dont l’une des actions phares est « Octobre rose », un mois spécifiquement dédié à la cause qu’elles défendent.
“Tous unis par la même couleur”, un slogan qui mobilise le monde entier
Lors du lancement de l’édition 2020, Anne Hidalgo a insisté sur le risque lié à la pandémie de COVID19 qui pourrait inciter les femmes et les soignant.e.s à être moins attentif.ve.s à ce sujet crucial qu’est le dépistage précoce du cancer du sein, alors même qu’il augmente considérablement les chances de guérison. C’est le sens de toutes les initiatives qui fleurissent aux quatre coins de France. Depuis les grandes (et petites) marques de beauté, de mode ou de gastronomie qui proposent des collections limitées, dont le bénéfice des ventes est reversé à la cause. Jusqu’aux initiatives plus locales comme celle de la jeune photographe Morgane Laborde qui a proposé aux habitantes et commerçantes de la ville de Seyssan dans le Gers de poser seins nus devant son objectif (Free the nipple, pour la bonne cause !).
En passant par toutes les ventes aux enchères, les conférences en ligne ou les nombreuses manifestations sportives comme la traditionnelle course ODYSSEA et ses déclinaisons régionales, le Marathon du Dépistage à Marseille ou la Foulée Ressource à Aix en Provence, dont les formats ont été réajustés sur un mode plus « connecté » du fait du COVID19. Même mobilisation dans le monde entier, avec un signe de ralliement commun, le ruban rose, “Une couleur féminine, douce, joyeuse et qui évoque la bonne santé, tout ce que ce cancer n’est pas”, selon l’association américaine Breast Cancer Action.
Le dépistage, comment ça marche ?
Avant l’âge de 50 ans, il est inutile de recourir à des actes de dépistage du cancer du sein, sauf si vous avez des prédispositions génétiques. En effet, il n’y a pas assez d’études ayant montré l’efficacité de ce dépistage avant 50 ans. En revanche, il est vivement recommandé de procéder sans complexes à l’autopalpation régulière et/ou à un examen clinique annuel des seins auprès de votre gynécologue dès l’âge de 25 ans. Et il est plus que recommandé aux femmes âgées de 50 à 74 ans, indépendamment de tout symptôme ni facteur de risque, de faire une mammographie tous les deux ans, complétée si nécessaire par une échographie. Sachez enfin que la mammographie est prise en charge à 100% par votre caisse d’assurance maladie.
Réjeanne fait son Octobre Rose
Chez Réjeanne, vous le savez, la santé des femmes est une priorité, et toutes nos culottes de règles sont conçues dans des tissus et des matières écologiques, garanties sans produits toxiques pour la santé ou l’environnement. Nous sommes aussi très attentives au bien-être des femmes, et nous aimons partager avec vous tous nos trucs et nos secrets pour rester au top de la forme même pendant les règles.
Au fait, savez-vous que nous avons, dans nos collections de jolies culottes menstruelles, un très joli shorty Idyie rose ? Pas mal pour célébrer en douceur l’Octobre Rose ?