Pertes blanches, quel rôle jouent-elles ?

Avec plus de 20 millions de recherches Google sur « pourquoi j’ai des pertes blanches ? », l’intérêt des femmes sur le sujet traduit aussi leur difficulté à en parler ouvertement par pudeur, crainte et honte. Si les tabous ont la vie dure, les pertes blanches sont pourtant un processus physiologique naturel ! En effet, les pertes vaginales, ou leucorrhées dans le jargon scientifique, se caractérisent par des sécrétions vaginales non sanglantes. Quelles en sont les causes ? Quand faut-il s’inquiéter ? Existe-t-il des traitements contre les pertes blanches ? Cela déclenche-t-il des douleurs ou autres symptômes ? Un point s’impose.

Les pertes blanches : c’est quoi ?

Les pertes blanches sont des sécrétions produites par le vagin et l’utérus que l’on retrouve dans les sous-vêtements féminins. Elles sont composées d’une substance plus ou moins visqueuse, le plus souvent blanche, jaunâtre ou translucide, que l’on appelle la glaire cervicale.

En vérité bien utiles, ces écoulements naturels du vagin servent de lubrifiant, facilitant à la fois l’acte sexuel et la circulation des spermatozoïdes. Ils jouent également un rôle d’évacuation des cellules mortes et des germes pouvant devenir pathogènes.

Les pertes vaginales accompagnent le cycle menstruel des femmes depuis la puberté jusqu’à la ménopause, et témoignent de la bonne santé et du bon fonctionnement de leurs organes génitaux et de leurs fonctions reproductives. Parfaitement inodore, leur flux varie tout au long du cycle.

Il n’y a donc rien de plus normal et indispensable ! Pour les jeunes filles, il peut être déroutant d’assister à leur apparition, mais mieux comprendre les pertes blanches peut leur permettre d’en apprendre plus sur leur corps.

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À quoi servent les pertes vaginales ?

Si vous vous demandez, « pourquoi j’ai des pertes blanches ? », vous saurez à présent que ces sécrétions remplissent plusieurs missions :

• En s’écoulant le long de la paroi vaginale, elles entraînent avec elles les éventuels germes et cellules mortes. Elles permettent donc un auto nettoyage du vagin, ainsi qu’un équilibrage et une protection de l’écosystème que constitue la flore vaginale contre les attaques extérieures (bactéries, virus…).

• Elles aident les spermatozoïdes à remonter vers l’ovule présent dans l’utérus. C’est ce qui explique que leur flux soit accru pendant la période précédant l’ovulation.

• Inversement, juste avant les règles, ces pertes vaginales ont pour fonction de bloquer le passage des spermatozoïdes, la période n’étant pas favorable à la fécondation.

• Elles permettent une hydratation permanente, ainsi qu’une lubrification vaginale. Ainsi, avant les rapports sexuels, il est normal que la texture de vos pertes se modifie en raison de la production de cyprine ayant pour rôle de favoriser la pénétration.

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Quelles sont les causes des pertes blanches abondantes ?

Dans la majorité des cas, une perte blanche abondante se révèle tout à fait normale. Néanmoins, celle-ci peut parfois être le symptôme d’une mycose ou d’une autre infection vaginale. Plusieurs causes sont alors possibles.

Perte blanche et Menstruations

Sous l’effet des hormones, les écoulements vaginaux s’épaississent souvent et deviennent plus abondants en fin de cycle. Leur couleur peut également changer légèrement pour devenir jaunâtre.

Aucune inquiétude à avoir : les pertes blanches avant les règles sont particulièrement courantes. C’est le signe que votre vagin évacue les cellules mortes. Il s’agit d’une phase normale de votre cycle menstruel, dès lors que les sécrétions restent inodores et n’entraînent pas de démangeaisons.

Pour celles qui connaissent et analysent bien leur cycle menstruel, les caractéristiques des pertes blanches (consistance, aspect, abondance) peuvent être un bon indicateur de l’arrivée des règles.

Perte blanche et grossesse

Avec un taux d’hormones sexuelles qui augmente dès le début de la grossesse, la plupart des femmes voient leurs pertes vaginales croître au cours de leur gestation. S’il s’agit souvent de pertes blanches laiteuses et liquides, la coloration peut différer chaque personne.

Mais concrètement, quand apparaissent les pertes blanches pendant la grossesse ? Il est possible de constater beaucoup de pertes blanches environ 3 semaines après la fécondation.

Cette abondance de liquide blanc chez la femme pendant la grossesse est d’ailleurs l’un des symptômes caractéristiques du premier trimestre. Notez que les sécrétions deviennent souvent encore plus importantes et liquides en fin de gestation, lorsque le bébé descend dans le bassin.

Une perte blanche liquide comme du lait n’est toutefois pas un symptôme de grossesse fiable ! N’hésitez pas à consulter votre médecin si vous êtes enceinte et que vous constatez des pertes de blanches malodorantes ou des démangeaisons vaginales.

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Perte blanche et ovulation

L’observation des pertes vaginales est une méthode de contraception naturelle. En effet, celle-ci permet de déterminer la fenêtre de fécondité pendant laquelle il est possible de tomber enceinte.

Elle peut être combinée à une courbe de température. Ainsi, à l’approche de l’ovulation, les pertes prennent l’aspect du blanc d’œuf, en devenant filantes, transparentes et fluides, ce qui apporte son lot d’informations.

Ces sécrétions permettent d’aider les spermatozoïdes à nager jusqu’à l’ovule viable se trouvant dans vos trompes utérines. Cet ovule n’est viable que pendant une durée de 24 heures.

Attendez-vous à ce que ces pertes vaginales crémeuses prennent une nouvelle forme une fois l’ovulation terminée. C’est ce que l’on appelle la phase lutéale du cycle.

La progestérone, hormone sexuelle féminine sécrétée après la libération de l’ovule et pendant la grossesse, permet à vos glandes cervicales de produire moins de liquide lors de cette période, ce qui rend les pertes blanches collantes et plus difficiles à franchir.

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Perte blanche et ménopause

À la ménopause, il n’est pas impossible que certaines femmes observent des pertes différentes. Ce phénomène est lié à la diminution importante du niveau d’œstrogènes qui rend le vagin plus fin et plus sec. Cet arrêt du fonctionnement ovarien cause des irritations et engendre des leucorrhées plus liquides, claires, épaisses ou jaunâtres.

Perte blanche et rapports sexuels

Plusieurs facteurs peuvent entraîner des pertes vaginales après un rapport sexuel. Parmi eux, on retrouve :

• la lubrification féminine naturelle ;

• l’éjaculation féminine ;

• l’éjaculation masculine, si non-port du préservatif ;

• les pertes blanches crémeuses normales ;

• les lubrifiants.

Certaines femmes constatent également des pertes rosées après leur dernier rapport sexuel. Celles-ci sont liées, dans certains cas, à un rapport sexuel un peu brutal ou trop rapide ayant entraîné un léger saignement du col de l’utérus. Cela peut aussi survenir si vous avez des relations sexuelles juste avant, pendant ou après vos menstruations.

6 types de pertes vaginales et ce qu’elles disent sur votre santé

Vous savez désormais répondre à la question « pourquoi j’ai des pertes blanches ? ». Avant d’entrer dans les détails des différents types de pertes vaginales, sachez que ces dernières ont tendance à suivre un schéma prévisible selon votre position dans le cycle menstruel. Voici à quoi ressemblent des pertes « normales ».

Les pertes blanches marron clair ou foncé

Si vos menstruations ont récemment pris fin, vous pourriez remarquer un ou deux jours de sécrétions marron clair ou marron foncé. Rien de plus normal : votre utérus libère la dernière substance de sa paroi. Pourquoi cette couleur plus foncée par rapport à vos règles ? Il s’agit de sang plus ancien, oxydé et mélangé à de la glaire cervicale.

Les pertes blanches et légères

Après la fin de votre cycle et jusqu’à la période d’ovulation, vous pouvez constater des pertes peu abondantes et blanchâtres. Vous pouvez également n’avoir aucune sécrétion. Ces deux cas de figure sont tout à fait courants.

Les pertes très blanches et collantes

Lors de la libération de l’ovule, le plus souvent au milieu du cycle, vous remarquerez une abondance de pertes transparentes et gluantes pendant un ou deux jours. Similaires à celle d’un blanc d’œuf, elles sont collantes au toucher. Si vous essayez de tomber enceinte, c’est le moment de faire l’amour. Sinon, redoublez de vigilance lors de vos rapports.

Les pertes rouges

À l’évidence, la présence de sang rouge indique que vos règles sont arrivées ! Des taches rouges ou brun-rougeâtre peuvent aussi traduire des saignements d’ovulation, s’ils se manifestent entre le 13e et le 16e jour de votre cycle.

Les changements hormonaux qui permettent la libération d’un ovule peuvent également provoquer l’excrétion d’une petite partie de votre paroi utérine. Toutes les femmes qui ovulent n’en font pas l’expérience, alors ne vous inquiétez pas si cela ne vous arrive pas.

Les pertes claires et épaisses

Quelques jours avant vos règles, vous pouvez avoir des pertes vaginales épaisses et plus claires. Elles sont généralement plus légères que lors de l’ovulation.

Les pertes blanches épaisses

Les jours précédant vos menstruations, le flux peut changer en devenant plus épais et plus blanc. Ceci indique que votre prochain cycle de règles est sur le point de commencer. Si vous êtes enceinte, vos pertes seront relativement constantes tout au long des 40 semaines. C’est ce qu’on appelle la leucorrhée, causée par les hormones de grossesse.

Pertes vaginales anormales : quand faut-il consulter ?

S’il n’y a rien d’inquiétant avec les écoulements vaginaux présentés ci-dessus, il faut prêter attention à leurs changements. L’infection vaginale la plus courante est le Trichomonas. De ce fait, prenez rendez-vous avec votre gynécologue si vous constatez une modification inhabituelle, ou les symptômes suivants :

• J’ai des pertes blanches plus abondantes que d’habitude.

• Les sécrétions deviennent jaunâtres en milieu de cycle ou grisâtres.

• Elles sont granuleuses, caillées ou plus épaisses.

• Je constate une odeur de perte blanche plus forte.

• J’ai des pertes brunes en permanence.

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Pourquoi j’ai des pertes blanches odorantes ?

Les pertes vaginales peuvent dégager une odeur nauséabonde traduisant un déséquilibre de la flore vaginale. Cette flore intime s’apparente à une petite armée de microbes naturellement présents dans le vagin combattant les mauvaises bactéries responsables des infections bactériennes. Cette garnison a besoin de votre aide !

Certains facteurs de risques sont à prendre en compte pour éviter les pertes malodorantes :

• pour une bonne hygiène intime, la pratique de douches vaginales est très fortement déconseillée : en effet, cela va déséquilibrer la flore et favoriser l’apparition de vaginose bactérienne pouvant causer des démangeaisons, des sensations de brûlure et irritations et cela ne rendra surtout pas votre vagin propre ;

• les changements hormonaux avec une grossesse, la ménopause, la pose d’un stérilet, ou la prise d’une pilule ;

• le port de vêtements trop serrés et synthétiques : les culottes Réjeanne, avec leur doublure en coton biologique tissé en France, vont devenir les meilleures amies de votre intimité ;

• la prise d’antibiotiques ou d’antiseptiques ;

• la consommation de tabac.

Pertes blanches vaginales : l’importance d’une bonne l’hygiène intime

L’hygiène de la vulve doit être effectuée chaque jour, à l’eau ou en utilisant un savon doux au pH neutre ou alcalin. Cette toilette intime, si elle ne tient pas compte de certaines règles, peut déséquilibrer le microbiote vaginal et modifier l’aspect des pertes blanches. Voici quelques bons gestes à adopter :

• Se laver la vulve quotidiennement, avec un savon aux ingrédients les plus naturels possibles ;

• Éviter les produits agressifs, les douches vaginales, et tout excès susceptible de nuire au microbiote vaginal ;

• Se servir de sa main plutôt que d’un gant de toilette ;

• Rincer abondamment à l’eau claire et se sécher avec une serviette microfibre propre.

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Porter des culottes menstruelles : le must-have des pertes blanches

Même si les leucorrhées abondantes n’ont rien d’anormal, elles peuvent être vécues comme une gêne, au point que certaines femmes sont tentées d’utiliser quotidiennement des protections hygiéniques pour les absorber. Ce n’est pas une bonne idée pour votre vulve !

Et pour cause, les protège-slips, les serviettes hygiéniques ou les tampons ont un pouvoir absorbant qui risque de provoquer des sécheresses vaginales, voire à long terme des mycoses ou des vaginites. Une flore vaginale déshydratée ne réussit plus à se prémunir des attaques bactériennes.

Ces protections périodiques peuvent par ailleurs déclencher des allergies du fait de leur composition, ou bien encore augmenter la sensation de chaleur et d’humidité si elles contiennent trop de matières plastiques et synthétiques. Mais alors, quelle est la solution ?

Les culottes menstruelles Réjeanne sont idéales pour absorber les pertes blanches ! En plus d’être parfaitement adaptée lorsque le flux de pertes vaginales s’intensifie, la jolie culotte de règles Réjeanne est un sous-vêtements en coton, qui se veut discret, efficace, sûre, écologique et lavable.