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Perturbateurs endocriniens, cancers, infertilité, cycle menstruel

12/04/2023

Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des agents chimiques interférant avec le système hormonal de l’organisme. Ils sont intégrés dans notre alimentation, notre environnement, les cosmétiques… Ces substances chimiques sont toxiques et néfastes pour la santé.

C’est quoi les perturbateurs endocriniens ?

Définition des perturbateurs endocriniens

Les perturbateurs endocriniens sont « des substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle étrangères à l’organisme qui peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien et induire ainsi des effets délétères sur cet organisme ou sur ses descendants ». Telle est la définition donnée par le Centre de lutte contre le cancer Léon Bérard.

Le système endocrinien (ou hormonal) est constitué de différentes glandes qui produisent des hormones qui jouent le rôle de messagers et régulent de nombreuses fonctions essentielles de l’organisme. Et donc les perturbateurs endocriniens (qui viennent littéralement perturber) sont des substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle qui se greffent sur les récepteurs hormonaux et empêchent le bon fonctionnement du système hormonal. Cela déstabilise l’équilibre du système endocrinien, et touche tous les organes qui sécrètent les hormones.

Il y a une dizaine de glandes spécialisées dans le système endocrinien (l’hypophyse, la thyroïde, les quatre parathyroïdes, les deux surrénales et le thymus), auxquelles s’ajoutent plusieurs organes capables de produire des hormones (le pancréas, le cœur, les reins, les ovaires, les testicules, les intestins).

Lorsque celles-ci sont perturbées, des pathologies hormono-dépendantes peuvent apparaître. Dans le cas des xéno-oestrogènes, ces molécules agissent de manière similaire à celles de nos oestrogènes, et sont responsables de la puberté précoce des troubles de la fertilité et d’autres troubles du système reproductif.

Liste des PE

La liste des substances suspectées d’avoir les effets néfastes de perturbateurs endocriniens est longue et ne cesse d’ailleurs de s’allonger au fur et à mesure des études menées sur les PE, notamment par l’ANSES.

Parmi les PE on compte :

  • les bisphénols, dont le bisphénol A (BPA) interdit dans tout conditionnement à vocation alimentaire dont les biberons,
  • les parabènes,
  • les phtalates,
  • les composés bromés, perfluorés, alkylphénols,
  • les dioxines,
  • le diéthylstilbestrol,
  • le chlordécone, insecticide,
  • les sels d’aluminium,
  • le triclosan,
  • le musc artificiel…

perturbateurs endocriniens

L’action des perturbateurs endocriniens sur l’organisme

Ces substances peuvent produire des effets sur « la production, la sécrétion, le transport, le métabolisme, la liaison, l’action ou l’élimination des hormones naturelles » (Multigner, 2007). Ainsi, les perturbateurs endocriniens ont différents types d’action :

  • imitation de l’action des hormones naturelles ;
  • fixation sur les récepteurs des hormones naturelles ;
  • obstruction des mécanismes de régulation et de production des hormones naturelles ou de leurs récepteurs.

Les PE modifient les concentrations, dans l’organisme, des hormones. Par conséquent, de nombreux effets potentiels des PE sur la santé humaine sont suspectés et pour certains avérés et documentés notamment pour l’apparition de cancers hormono-dépendants :

  • cancer du sein,
  • cancer de la prostate,
  • cancer de l’utérus,
  • cancer des testicules…

Les substances PE vont également interagir pour augmenter l’incidence de certaines pathologies hormono-dépendantes.

Perturbateurs endocriniens et protections hygiéniques

Des substances toxiques dans les protections jetables

L’Anses, dans un rapport de 2018 éloquent, a commencé à lever un coin du voile sur la composition des protections périodiques en dressant une liste de composants chimiques jugés “préoccupants” pour la santé au sein des tampons, protège-slips et serviettes hygiéniques.

perturbateurs endocriniens

On retrouve donc des composants cancérigènes, irritants, allergènes dans les protections périodiques :

  • Phtalates,
  • Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP),
  • Additifs de parfum,
  • Aluminium,
  • Alcools,
  • Cristaux de polyacrylate de sodium,
  • Hexachlorobenzène,
  • Butylphénylméthylpropional,
  • Dioxine et furanes.

Il est désormais avéré que les protections hygiéniques jetables contiennent des perturbateurs endocriniens : quintozène, lindane, deux pesticides prohibés en Europe, glyphosate, pesticide à l’origine du scandale Monsanto, interdit depuis, mais toujours utilisé par les fabricants de produits d’hygiène féminine.

Les alternatives sans perturbateurs endocriniens ni produits chimiques

Les dangers des protections périodiques classiques amènent à penser à des alternatives plus saines qui respectent la santé des personnes menstruées sur le long terme tout en leur apportant confort et sécurité.

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Qu’est-ce qui perturbe mes cycles menstruels ?

Les dérèglements hormonaux peuvent être de diverses natures. Certains ont un caractère héréditaire, d’autres sont comportementaux (tabac, alcool, alimentation, activité physique, sommeil) mais également environnementaux (pollution, perturbateurs endocriniens dans 95% des produits de beauté, stress professionnel et urbain).

En janvier 2019, des chercheurs américains du Boston Medical Center ont publié une étude dans le magazine Human Reproduction concernant l’effet de la pollution sur le système endocrinien. Suite à une recherche auprès de 35.000 adolescentes entre 14 et 18 ans, ils ont pu conclure que les cycles menstruels de la majorité des adolescentes peuvent être déréglés par l’exposition à la pollution de l’air.

En réalité, la pollution atmosphérique, et notamment les particules fines (on arrête le diesel !), a un impact sur la régularité du cycle menstruel puisqu’elle perturbe le système hormonal.

Perturbateurs endocriniens et fertilité

Les PE interfèrent avec les mécanismes de fertilité et de reproduction. En effet, ils agissent sur la synthèse, l’excrétion et le transport des hormones naturelles oestrogènes et testostérone.

En créant des troubles de la fertilité, les perturbateurs endocriniens représentent donc une cause d’infertilité ou du moins favorisent la stérilité. Ils sont, en effet, sont associés par des études à des maladies responsables de troubles de la reproduction :

  • endométriose,
  • puberté précoce,
  • kystes ovariens…

Les PE causent également une baisse de la qualité du sperme.

perturbateurs endocriniens

Comment éviter l’exposition aux perturbateurs endocriniens ?

  • Favoriser une alimentation saine et équilibrée qui exclut les plats préparés et privilégie la consommation de fruits et légumes biologiques ;
  • Ne pas réchauffer des plats dans du plastique au micro-ondes, utiliser un chauffe-biberon ! ;
  • Éviter l’utilisation de désodorisants d’intérieur et privilégier l’usage de produits d’entretien naturels pour le ménage comme le vinaigre blanc, le savon de Marseille ou le savon noir ;
  • Être vigilant quant à la composition de ses cosmétiques en veillant qu’ils soient sans parabènes, sans sels d’aluminium, sans phtalates et sans parfum artificiel et se tourner vers des cosmétiques bios.